"Etoile des Neiges" sur l'air du chant savoyard le "Petit Ramoneur".                                                                                              

Il paraîtrait que le chef de l 'État aurait donné des gages à Michel Barnier, sur sa marge de manœuvre. On estime dans son camp qu’Emmanuel Macron aurait tout intérêt à cultiver une certaine distance, poussé par ses propres troupes à se mettre en retrait…  

Le nouveau Premier ministre semble, également, avoir trouvé grâce aux yeux des responsables du R.N., on peut se demander pourquoi… Philippe Durer et Alexis Poulain ont une théorie à ce sujet…

Lorsque l 'on évoque les positions souverainistes, de Michel Barnier, ça prête à sourire, car, n’oublions pas qu’il est devenu souverainiste quelques semaines, à peine, en 2021, le temps d’obtenir l 'investiture L.R.

A cette époque, on avait assisté à la même mauvaise pièce de théâtre rejouée pour chaque élection, où l’on convoque les mânes du Général de Gaulle pour sanctifier la souveraineté de la France, le temps du scrutin car, après, on renie toutes les promesses faites, sans état d’âme.

Chirac (1997) avait montré l’exemple, mais Sarkozy (2007) avait particulièrement brillé dans cet exercice de haute trahison du vote des Français, aidé en cela par… Michel Barnier. Ce dernier avait fait campagne en 2005 pour le « oui » à l’occasion du referendum proposé aux Français.

En 2007, Il a coécrit le traité constitutionnel européen pour le faire passer en 2008 au Congrès, renversant ainsi le vote « non » des Français lors de ce référendum de 2005.

C'était une sombre comédie : Michel Barnier avait affirmé peu après que : « la France n'existait plus, qu'il n 'y avait que la nation européenne ».

Surtout n’oublions pas : lors de la crise sanitaire liée au Covid-19, le même Michel Barnier n’a rien trouvé à redire aux pratiques maffieuses d’Ursula Von der Leyen dans le cadre de l’achat massif de doses de vaccins : 4 milliards de doses en dehors de toutes règles commerciales ; elle a été épinglée récemment par la Cour de Justice de l’U.E.  

Et, par la suite, sans doute dans un souci d’optimisation des dépenses (LOL), il est devenu le chantre de la vaccination obligatoire des populations, en s’exonérant de toutes préoccupations éthiques relatives à l’illégalité juridiques de telles mesures, mais aussi, de celles concernant le statut expérimental des « vaccins ».  

Tout comme il reste muet, aujourd’hui encore, sur les effets secondaires graves bien documentés desdits « vaccins » … Et la mise en place prochaine par l’U.E. du passeport numérique vaccinal… (Voir notre précédent article à ce sujet). 

Curieusement, Michel Barnier trouve grâce aux yeux de François Asselineau, président de l’U.P.R. Une position très étonnante pour celui qui n’a jamais dérogé, jusqu’ici, à ses principes fermes sur le Frexit et les "faux souverainistes"…

Selon lui : « il est bien plus utile pour la France d 'accorder à Michel Barnier le bénéfice du doute, lui rappeler ses très souverainistes déclarations passées et récentes sur l 'Europe, et le mettre au pied du mur en lui demandant de les mettre en œuvre maintenant ». 

François Asselineau ajoute que c 'est « un homme très expérimenté ».

Très expérimenté, sans aucun doute, uniquement pour détruire la souveraineté de la France.

M. Barnier a beau renvoyer une image plus consistante que celle de Gabriel Attal, il reste un « eurolâtre » convaincu, un exécutant obéissant, qui se couchera devant les exigences de la Commission européenne.

En vérité, Macron, en bon technocrate mondialiste, ne fait que précipiter le pays sous la tutelle de l’UE contre l’avis de son peuple ! 

Par ailleurs, une affaire de favoritisme fiscal au profit du PSG, impliquant le ministre de l’Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin lorsqu'il était à Bercy ainsi que son directeur de cabinet d’alors, Jérôme Fournel, refait surface dans la presse. Elle vient indirectement éclabousser le nouveau Premier ministre Michel Barnier.

À peine arrivé aux affaires, Michel Barnier pourrait déjà être confronté à des affaires inhérentes à l'ancien gouvernement. Un article de Médiapart fait état de SMS aux mains de la Justice, de l’ancien ministre de l’Intérieur, G. Darmanin, concernant les affaires fiscales du Paris Saint-Germain (PSG). L’article rappelait que Jérôme Fournel, alors directeur de cabinet de Gérald Darmanin, était impliqué depuis février dans une enquête concernant cette affaire portant sur une exonération fiscale faite au club de football parisien lors de l'arrivée du Brésilien Neymar en 2017. 

À l'époque, Gérald Darmanin était ministre de l'Action et des Comptes publics et aurait été aidé par son directeur de cabinet pour finaliser cette opération d’exonération. Or, c'est bien Jérôme Fournel que Michel Barnier a choisi pour occuper le même poste.

Mediapart avait notamment dévoilé une note, qu'aurait rédigée M. Fournel, dispensant des conseils au PSG afin de lui éviter de payer des cotisations sociales sur le transfert de Neymar. Après plusieurs échanges, le PSG a fini par recevoir des documents de l’administration fiscale et de l’Urssaf Île-de-France annonçant au club qu’il n’y aurait ni impôts ni cotisations sociales à verser sur ce transfert. Mais, selon le média, l'administration fiscale aurait pu réclamer au PSG « entre 67 et 224 millions d’euros », dans la mesure où la somme destinée à payer l'indemnité de départ de Neymar a été directement versée à celui-ci par le club parisien.

Alexis Kohler, Jérôme Fournel : l’entourage de Michel Barnier passé à la loupe.  

Cette affaire, impliquant Gérald Darmanin et le club de football de la capitale, vient indirectement éclabousser le nouveau Premier ministre au moment où celui-ci s'attelle à composer son futur gouvernement.

Jérôme Fournel a non seulement été au service de Gérald Darmanin, mais officiait depuis janvier auprès du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le tout après avoir été cinq ans durant (2019-2024) à la tête de la DGFIP. 

Il s'avère être également un proche du secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, au cœur de nombreux scandales, lui-même réputé proche de nouveau Premier ministre Michel Barnier. La boucle est bouclée…

Le choix de Jérôme Fournel par le nouveau locataire de Matignon, en tant que proche collaborateur d'un ministre en exercice, avait suscité des critiques dans le monde politique, essentiellement chez certains souverainistes.

 Ainsi, le président des Patriotes, Florian Philippot avait-il dénoncé la continuité chez Michel Barnier avec ses prédécesseurs.

« Tout changer pour que rien ne change […] Une mascarade de plus », avait pour son part ironisé le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan. 

En résumé, il n’y aura pas de « miracle Barnier », d’autant que Mme Von der Leyen se dit très satisfaite de sa nomination comme premier ministre…